The Blues of Theft and Blood 1971 Des chansons de 1971 transcrites par Pickering, celle-ci est peut-être la plus dylanienne par son inspiration, le blues, et sa poésie. |
The Blues of Theft and Blood | Le blues du larcin et du sang |
The season of songs that sing like falling leaves Are scattered by autumn breezes. The shattered windows gape in awe At a stone's hard message. Transparence glinters, they grace the floor Reflect the sun's short passage. The blues of theft call to me From the vaults of prevention, The locks I have sprung Have been easy ones, That led me to my detention. |
La saison des chansons qui chantent comme les feuilles qui tombent Et sont dispersées par les brises d'automne. Les fenêtres éclatées béent d'effroi Au rude message d'un caillou. De leurs lueurs transparentes, elles ornent le plancher Reflétant le passage bref du soleil. Le blues du larcin lance vers moi son appel Des voûtes de la prévention, Les verrous que j'ai fait sauter Avec facilité M'ont mené en détention. |
Players and flowers and wine-jeweled time Linger in alcove where an umbrella might stand Briefcases and standard clocks Try to pull me into their claws again. The blues of blood call to me The war is without terms and without boundaries, While those I have loved like still-lifes Have been hung in their separate, startling galleries. |
Des joueurs et des fleurs et des instants de vin décorés S'attardent dans une alcôve où pourrait se nicher une ombrelle Des malettes et des horloges ordinaires Essaient encore de m'attirer dans leurs serres. Le blues du sang lance vers moi son appel La guerre est sans conditions et sans frontières, Tandis que ceux que j'ai aimés, comme des natures mortes, Ont fini accrochés dans leurs galeries isolées et effrayantes. |