Caribbean Wind ALBUM : "BIOGRAPH" - 1985 Enregistré lors des séances de "Shot Of Love", Dylan en interpréta une seule version en concert fin 1980. On en connaît cinq versions différentes. Dylan doute de lui, de ses choix, c'est la fin de sa période chrétienne. De nouveau il se remet en question, égratigne les critiques et ceux qui le considèrent toujours comme un leader. La relation amoureuse reflète la confusion dans le monde et dans son esprit. |
Caribbean Wind | Le vent des Caraïbes |
She was the rose of Sharon from paradise lost From the city of seven hills near the place of the cross. I was playing a show in Miami in the theater of divine comedy. Told about Jesus, told about the rain, She told me about the jungle where her brothers were slain By a man who danced on the roof of the embassy. |
Elle était la rose de Sharon du paradis perdu De la ville aux sept collines près de la place de la croix. Je donnai un spectacle à Miami dans le théâtre de la divine comédie. Je parlai de Jésus, parlai de la pluie, Elle me parla de la jungle où ses frères furent tués Par un homme qui dansait sur le toit de l'ambassade. |
Was she a child or a woman, I can't say which From one to another she could to easily switch We went into the wall to where the long arm of the law could not reach. Could I been used and played as a pawn? It certainly was possible as the gay night wore on Where men bathed in perfume and celebrated free speech. |
Etait-ce une femme ou un enfant, je ne saurais dire De l'un à l'autre elle pouvait facilement passer Nous nous heurtâmes au mur là où le long bras de la loi ne pourrait nous atteindre. S'est-on servi de moi, m'a-t-on joué comme un pion? C'était tout-à-fait possible comme la nuit enjouée passait Et que les hommes baignaient dans le parfum et parlaient librement. |
And them Caribbean winds still blow from Nassau to Mexico Fanning the flames in the furnace of desire And them distant ships of liberty on them iron waves so bold and free, Bringing everything that's near to me nearer to the fire. |
Et ces vents des Caraïbes soufflent toujours de Nassau à Mexico, Ils attisent les flammes dans la fournaise de désir Et ces lointains navires de la liberté sur les vagues de fer si hardis et si libres, Emmènent tout ce qui m'est proche encore plus près du feu. |
She looked into my soul through the clothes that I wore She said, "We got a mutual friend over by the door, And you know he's got our best interest in mind." He was well connected but her heart was a snare And she had left him to die in there, There were payments due and he was a little behind. |
Elle regarda mon âme à travers les vêtements que je portai Et dit : "Nous avons un ami commun là-bas près de la porte, Et tu sais qu'il a nos meilleurs intérêts à l'esprit". Il avait de bonnes connexions mais elle avait un piège en son cur Et elle l'avait laissé mourir ici-bas, Il avait des dettes et tardait à les régler. |
The cry of the peacock, flies buzz my head, Ceiling fan broken, there's a heat in my bed, Street band playing "Nearer My God to Thee." We met at the steeple where the mission bells ring, She said, "I know what you're thinking, but there ain't a thing You can do about it, so let us just agree to agree." |
Le cri du paon, ma tête qui bourdonne, Le ventilateur est cassé, il fait si chaud dans mon lit, L'orchestre dans la rue joue "Plus près de toi mon Dieu". Nous nous sommes rencontrés près du clocher où sonnent les cloches de la mission, Elle m'a dit, "je sais ce que tu penses, mais tu ne peux rien Y faire, alors, apprenons à accepter." |
And them Caribbean winds still blow from Nassau to Mexico Fanning the flames in the furnace of desire And them distant ships of liberty on them iron waves so bold and free, Bringing everything that's near to me nearer to the fire. |
Et ces vents des Caraïbes soufflent toujours de Nassau à Mexico, Ils attisent les flammes dans la fournaise de désir Et ces lointains navires de la liberté sur les vagues de fer si hardis et si libres, Emmènent tout ce qui m'est proche encore plus près du feu. |
Atlantic City by the cold grey sea I hear a voice crying, "Daddy," I always think it's for me, But it's only the silence in the buttermilk hills that call. Every new messenger brings evil report 'Bout armies on the march and time that is short And famines and earthquakes and hatred written upon walls. |
Atlantic City près de la mer grise et froide J'entends une voix qui crie "Papa", je crois toujours que c'est pour moi, Mais ce n'est que le silence qui appelle des collines de babeurre. Chaque messager amène un rapport néfaste Sur des armées en marche et l'heure qui s'approche, Et des famines et séismes et des écrits de haine sur les murs. |
Would I have married her? I don't know, I suppose. She had bells in her braids and they hung to her toes But I kept hearing my name and I had to be movin' on. I saw screws break loose, saw the devil pound tin, I saw a house in the country being torn from within. I heard my ancestors calling from the land far beyond. |
L'aurais-je mariée? Je ne sais, je suppose. Elle avait des carillons dans ses nattes qui lui pendaient jusqu'aux orteils Mais je continuai à entendre mon nom et je devais bouger. Je vis des boulons s'envoler, vis le diable broyer du fer, Je vis une maison à la campagne exploser de l'intérieur. J'entendis mes ancêtres m'appeler de leur terre lointaine. |
And them Caribbean winds still blow from Nassau to Mexico Fanning the flames in the furnace of desire And them distant ships of liberty on them iron waves so bold and free, Bringing everything that's near to me nearer to the fire. |
Et ces vents des Caraïbes soufflent toujours de Nassau à Mexico, Ils attisent les flammes dans la fournaise de désir Et ces lointains navires de la liberté sur les vagues de fer si hardis et si libres, Emmènent tout ce qui m'est proche encore plus près du feu. |