Restless Farewell ALBUM : " THE TIMES THEY'RE A-CHANGIN' " - 1964 |
Restless Farewell | Un adieu vagabond |
Oh all the money that in my whole life I did spend, Be it mine right or wrongfully, I let it slip gladly past the hands of my friends To tie up the time most forcefully. But the bottles are done, We've killed each one And the table's full and overflowed. And the corner sign Says it's closing time, So I'll bid farewell and be down the road. |
Oh tout l'argent que dans ma vie j'ai dépensé, Qu'il ait été bien ou mal acquis, Je le mettrais volontiers dans les mains de mes amis Pour saisir le temps qui passe avec plus de force. Mais les bouteilles sont vides, Nous les avons cadavérisées Et la table en est recouverte. Et le signal du coin Dit que c'est l'heure de fermer, Alors je dis adieu et pars sur la route. |
Oh ev'ry girl that ever I've touched, I did not do it harmfully. And ev'ry girl that ever I've hurt, I did not do it knowin'ly. But to remain as friends and make amends You need the time and stay behind. And since my feet are now fast And point away from the past, I'll bid farewell and be down the line. |
Oh chaque fille que j'ai jamais touchée, Je ne l'ai pas fait maléfiquement. Et chaque fille que j'ai jamais blessée, Je ne l'ai pas fait volontairement. Mais pour rester amis et reconstruire Il faut du temps, il faut rester. Et puisque mes pieds sont rapides maintenant Et se dirigent à l'opposé du passé, Je dis adieu et prends la route. |
Oh ev'ry foe that ever I faced, The cause was there before we came. And ev'ry cause that ever I fought, I fought it full without regret or shame. But the dark does die As the curtain is drawn and somebody's eyes Must meet the dawn. And if I see the day I'd only have to stay, So I'll bid farewell in the night and be gone. |
Oh chaque ennemi que j'ai jamais affronté La raison existait avant moi. Et chaque cause que j'ai jamais défendue, Je l'ai défendue sans regrets ni honte. Mais l'obscurité meurt aussi Quand on ouvre les rideaux et que nos yeux Doivent accueillir l'aube. Et si je vois le jour Je devrai rester, Alors je dis adieu la nuit et pars. |
Oh, ev'ry thought that's strung a knot in my mind, I might go insane if it couldn't be sprung. But it's not to stand naked under unknowin' eyes, It's for myself and my friends my stories are sung. But the time ain't tall, Yet on time you depend and no word is possessed By no special friend. And though the line is cut, It ain't quite the end, I'll just bid farewell till we meet again. |
Oh chaque pensée qui a noué un nœud dans mon esprit, Me rendrait fou si elle ne pouvait être exprimée. Mais ce n'est pas pour me tenir nu devant des yeux ignorants, C'est pour moi et mes amis que je chante mes histoires. Mais le temps n'est pas infini, Pourtant nous en dépendons et aucun mot n'appartient A aucun ami particulier. Et bien que le trait soit tiré, Ce n'est pas la fin, Je dis adieu jusqu'à ce que nous nous revoyons. |
Oh a false clock tries to tick out my time To disgrace, distract, and bother me. And the dirt of gossip blows into my face, And the dust of rumors covers me. But if the arrow is straight And the point is slick, It can pierce through dust no matter how thick. So I'll make my stand And remain as I am And bid farewell and not give a damn. |
Oh une fausse horloge essaie d'égrener mon temps Pour me diffamer, me distraire et m'ennuyer. Et la saleté des on-dit me souffle au visage, Et la poussière de la rumeur me recouvre. Mais si la flèche est droite Si la cible est précise, Elle percera la poussière, même la plus épaisse. Alors je vais me défendre Et rester ce que je suis Dire adieu et m'en fiche complètement. |